En
ce début du mois d’octobre, je vous partage deux extraits de la Parole de Dieu
qui peuvent inspirer notre prière et notre engagement.
La première : « Allez dans le monde entier et proclamez l’Evangile à toute la création » (Marc 16,15). Depuis le 1er octobre, nous sommes entrés dans un mois missionnaire extraordinaire voulu par le pape François, 100 ans après la lettre apostolique « Maximum illud » du pape Benoît XV. Au sortir de la 1ère guerre mondiale, celui-ci avant senti la nécessité de recentrer l’Eglise sur sa mission évangélisatrice, et de la purifier de toute collusion avec les nationalismes qui venaient de ravager l’Europe. « L’Eglise de Dieu est universelle, nullement étrangère à aucun peuple », écrivait-il alors. Aujourd’hui encore, et plus que jamais dans un contexte déchristianisé, nous devons demander au Seigneur la grâce d’être de vrais missionnaires. Cela ne signifie pas quelque chose d’impossible. La petite Thérèse, patronne des missions, a eu un rayonnement extraordinaire en faisant d’humbles tâches ménagères dans son couvent. Son secret : les faire par amour.
La seconde parole : « Le père des orphelins, le défenseur des veuves, c’est Dieu dans sa demeure sainte » (Psaume 68,5). La Bible est remplie d’instructions pleines de bonté concernant l’indigent, l’étranger, la veuve ou l’orphelin. De même que l’évangélisation est vitale pour un chrétien, de même le lien aux pauvres qui nous simplifie et nous évangélise. Permettez-moi d’évoquer quelques pauvres d’aujourd’hui : les anciens dans les maisons de retraite, les personnes handicapées, les gens seuls, ceux qui se laissent séduire par les mirages de notre société de consommation et qui vivent sans idéal et sans foi. Et en ce temps de révision des lois de bioéthique, où nos élus s’apprêtent à élargir la Procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, le pauvre c’est aussi celui qui ne peut même pas montrer son visage, l’enfant, que l’on prive délibérément d’un père. A chacun donc de discerner où Dieu l’appelle à prendre soin des petits de ce monde.
En ce temps de rentrée paroissiale, confions au Seigneur toute cette année : qu’elle soit pour chacun un temps de croissance dans la connaissance du Christ et dans l’amour fraternel.