Il naît vers 590, et est le fils unique d’une veuve des environs de Vienne. Il se distingue dès sa jeunesse par une grande piété. Il devient religieux et aumônier du monastère des veuves de Sainte-Blandine à Rome où se trouve alors sa mère. Vers 640, il est élu abbé de Saint-Marcel de Vienne en Dauphiné. On lui doit de nombreux miracles et guérisons : colique, fièvre, ulcère, paralysie. Averti en songe par Sainte-Blandine, il s’éteint le 1er janvier 660 étendu dans le choeur de son église en chantant un psaume. (source : M.Blanc, Histoire de Brignais en Lyonnais au XVIIIè siècle)
Saint-Prix est né en Auvergne, où il fût d’abord secrétaire de Saint-Genes, alors évêque de Clermont. Il devient ensuite curé d’Issoire, abbé de Chanton, et enfin à son tour, évêque de Clermont en 666 avec l’agrément de Childeric II. Très zélé pour le bien de son diocèse, il fut assassiné près de Volvic par les émissaires d’un homme de son diocèse qu’il avait fait condamner pour le rapt d’une jeune fille.