Bien-aimés du Christ, nous sommes depuis quelques semaines déjà, rentrés dans cette période hivernale qui correspond aussi dans le calendrier liturgique, à notre temps ordinaire. On ne peut pas dire que cette période soit très réjouissante : météo maussade, pandémie qui n’en finit pas, polémiques sur fond de campagne présidentielle, menaces géopolitiques,… Tout cela peut provoquer en nous tristesse, inquiétude et même découragement. Quand en plus les épreuves personnelles s’accumulent on peut perdre la joie, la paix du cœur, et l’élan de la vie chrétienne. Mais nous savons que cette joie, cette paix à laquelle nous aspirons, cet élan qui nous fait vivre ne vient pas de nous. Ils sont une grâce donnée à celui qui cherche son Seigneur et le trouve à travers l’autre.« Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. »(Mt 28, 20). Dans son livre « La joie imprenable « , la théologienne protestante Lytta Basset, écrit :« on peut dire que le baromètre de notre joie est le statut de l’AUTRE dans notre vie : Dis-moi ce que représente l’autre dans ta vie et je te dirai quelle est ta joie. » Cet autre vers lequel Jésus ne cesse d’aller et vers lequel Il nous envoie, c’est aussi mystérieusement le TOUT AUTRE : » j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ” (Mt 25, 35-36). Vous trouverez dans ce bulletin des témoignages de personnes qui rayonnent de cette « joie imprenable », fruit de cette rencontre mystérieuse de Jésus dans le petit, le frère. Il y a Emmanuelle qui coordonne le SEM (Service Evangélique des Malades) à Chaponost, mais aussi leurs homologues Michèle Louis et Marie Arquillière du SEM de Brignais. Et puis Blanche qui nous invite à la suite du pape François, à une conversion écologique. Une petite équipe réunie autour d’Élisabeth Brives, porte ce sujet depuis un peu plus d’un an, sur notre paroisse. J’aimerais aussi mentionner Arnaud Terrier qui a lancé un groupe pour les aidants de personnes atteintes de maladie neuro-dégénérative (peut-être avez-vous lu son article dans le dernier bulletin ?). Cette charité fraternelle source de joie, beaucoup d’autres personnes la vivent au quotidien, MERCI d’être pour nous, des témoins de cette « joie imprenable ». François Verdier