Chers amis,

le 9 avril, notre pape François publiait une exhortation apostolique sur la sainteté… je l’ai dévoré. Je vous appelle à lire ce texte. Nous aurons à disposition un bon nombre d’exemplaires ces prochains dimanches (en échange d’un petit don…)

Si le pape insiste sur le fait que la sainteté est avant tout l’accueil de l’amour de Dieu dans nos vies, –  ce qui cause notre joie -, il ne cache pas que cela implique un combat spirituel. Et ce combat spirituel se mène aussi contre le Diable, et « ne pensons donc pas que c’est un mythe, une représentation, un symbole, une figure ou une idée » [n°161 de l’exhortation].

Si bien souvent celui-ci se fait oublier, je vois ici l’occasion de mettre en garde contre certaines pratiques qui sont des portes ouvertes à l’action diabolique. Une porte ouverte n’implique pas immédiatement que Satan soit présent, mais c’est bien souvent prendre un grand risque.

Mise en garde contre le spiritisme, qui est explicitement un appel à des forces qui ne sont pas Dieu, en s’opposant à un commandement de Dieu. On a alors à faire soit à des charlatans, soit à Satan…

Mise en garde contre l’astrologie, les systèmes de voyance, de lecture de thème astral, et autre prédiction : Dieu nous a créés libres, capables d’aimer, comment notre vie serait-elle inscrite dans les astres ? Seul Satan se réjouit de nous voir esclaves.

Mise en garde contre les magnétiseurs et autre coupeurs de feu ! Je sais que ce sujet est sensible car nous connaissons tous quelqu’un qui a vraiment profité de ce type de ‘soins’. Généralement pleins de bonnes intentions, les praticiens mettent en œuvre des forces qu’ils ne maîtrisent pas et ne contrôlent pas. L’origine de leur ‘pouvoir’ est au moins à questionner : dans ce domaine, il n’y a pas de neutre : soit c’est un don de Dieu, qui accepte donc de se soumettre à l’autorité de l’Église (1Co12 et 14), soit cela vient du Malin, qui souhaite nous voir nous rendre indépendants de Dieu (Gn3).

Mise en garde contre le Reiki, et d’autre ‘spiritualité’ orientale : si un bien concret et sensible est vite perceptible dans ces pratiques, le soubassement panthéiste de ces pratiques est en fait une façon d’exclure Dieu de nos vies : et c’est l’Amour que nous écartons.

Choisissons plutôt résolument le Christ et répondons à cet appel : « Voici comment le Seigneur le proposait à Abraham : “Marche en ma présence et sois parfait” » (Gn17,1) [n°1 de l’exhortation].

par l’abbé Gaël de Breuvand