Toussaint : face à la mort, l’espérance chrétienne
Dans la tradition chrétienne, on représente l’Espérance par une ancre. Car l’espérance, c’est ce qui nous arrime fermement au rocher qu’est le Christ, c’est ce qui permet à notre vie de ne pas être trop ballottée par les difficultés que nous connaissons.
En ces jours de novembre, alors que la clarté diminue et que la température refroidit, nous faisons face à cette épreuve suprême qu’est la mort de nos proches… C’est en effet le temps du souvenir, de la visite au cimetière et du passage par l’église. Nous les confions, et nous nous confions, à la tendresse de Dieu.
Nous nous retrouvons à la messe, et même si nous n’en avons pas toujours pleinement conscience, c’est bien le meilleur lieu ! En effet, c’est là que nous faisons mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus, et alors notre espérance est grande : nous aussi nous ressusciterons et, ensemble, nous pourrons accomplir pleinement ce pour quoi nous sommes faits : aimer.
Ce cadeau qu’est la messe ne nous est pas donné que début novembre. C’est chaque dimanche que nous pouvons déposer dans son cœur de Père tous nos fardeaux ; C’est chaque dimanche que nous pouvons nous approcher de ce Dieu qui nous aime au point d’avoir donné sa vie pour nous ; C’est chaque dimanche que nous pouvons mieux ancrer notre vie sur ce qui ne passe pas : l’amour de Dieu.
Abbé Gaël de Breuvand, curé de Brignais et de Chaponost